Les collectivités locales mettent la dernière touche à leur budget non sans quelques sueurs froides. Un « exercice » qui se complique davantage année après année. Le « gel » des dotations de l’État se traduit aujourd’hui par une baisse des ressources publiques et les organismes bancaires ne gardent plus leur porte grande ouverte aux communes.
Exemple concret à Bastia : tandis qu’en 2012 la dotation nationale de péréquation se montait à 1,4 ME, celle qui sera versée en 2013 s’élève à 1,28 ME.
La commande publique représente près de 70 % des investissements réalisés en France dans de multiples secteurs : bâtiment, travaux publics, informatique, services… Et c’est toute une économie locale qui en dépend. D’où l’angoisse.
« Les dotations de l’État sont gelées mais l’inflation augmente donc les collectivités sont perdantes un peu plus chaque année, constate Ange Rovere, premier adjoint au maire de Bastia, en charge des finances. Établir un, budget dans ces conditions devient très compliqué ».
« Six banques pour trouver un emprunt »
Les communes n’ont pas le droit d’emprunter de l’argent pour leurs dépenses de fonctionnement seulement pour investir. Mais là encore, la situation apparaît critique : les organismes bancaires sont aux abonnés absents. Jusqu’en 2010, les collectivités s’adressaient à Dexia, la banque franco-belge, partenaire historique de la plupart des établissements publics de France.
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