(Unità Naziunale – publié le 24 mars à 13h22) Des milliers de manifestants sont descendus vendredi 23 mars dans les rues de Barcelone après que la justice espagnole a incarcéré cinq dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de la région et lancé des mandats d’arrêts internationaux contre six autres en fuite à l’étranger.
Trois mois après les élections du 21 décembre en Catalogne, le bloc indépendantiste, sorti majoritaire des urnes, peine toujours à investir un président pour cette région de 7,5 millions d’habitants.
La justice espagnole a envoyé en prison ce vendredi Jordi Turull et d’autres de ses collègues indépendantistes. Ce député semblait pourtant sur le point d’être investi samedi à la présidence de la Catalogne. En Catalogne, les dirigeants indépendantistes sont soit en prison soit en exil.
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Le juge de la Cour suprême chargé de l’enquête a inculpé formellement 13 dirigeants indépendantistes pour « rébellion », une infraction passible de 30 ans de prison. Il a écroué cinq d’entre eux, dont Jordi Turull, le candidat à la présidence qui devait tenter de se faire élire au second tour par le parlement catalan samedi. Quatre autres sont déjà en prison depuis des mois.
Un juge espagnol a émis vendredi des mandats d’arrêt européens et internationaux contre six dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne, dont l’ancien président Carles Puigdemont
Atteintes aux Droits humains par l’Espagne en #Catalunya: inacceptable! Europe réveille-toi ils sont devenus fous #LlibertatPresosPolitics pic.twitter.com/UHHF76mPbx
— Jean-Félix Acquaviva (@JF_Acquaviva) 24 mars 2018
Entre les prisonniers politiques et les exilés, la répression en Catalogne est insupportable !
De tout mon coeur avec le peuple catalan. #Solidaritat #Llibertat #Democràcia #WakeUpEurope pic.twitter.com/C5XXSKv0jO— Romain Colonna (@Romain_Colonna) 23 mars 2018
L’Espagne continue d’emprisonner les élus catalans pour la seule raison qu’ils sont indépendantistes. L’Europe continue de fermer les yeux sur ces dérives où un État pratique le délit d’opinion. #Demucracia #Libertat #presospolitics #EuropeanFreeAlliance #R&PS #Femuacorsica https://t.co/8Kfpjg12q6
— Fabiana Giovannini (@FabGiovannini) 24 mars 2018
El ataque contra Catalunya requiere que respondamos como país. Llenemos mañana al mediodía las plazas de nuestros pueblos! pic.twitter.com/tUaULA38Sr
— Arnaldo Otegi (@ArnaldoOtegi) 24 mars 2018
Libertà pè i nostri fratelli catalani incarcerati. pic.twitter.com/KGoujkCHFX
— Jean-Chri. ANGELINI (@JC_Angelini) 24 mars 2018
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