Même si elle a été relativement protégée des effets de la crise mondiale, l’économie corse est instable. Les chiffres sont éloquents sur ce constat : une personne sur trois seulement est dans la population active, une personne sur quatre a un emploi, une personne sur six travaille dans le secteur privé, et 30 % de la valeur ajoutée est issue du secteur public. « La Corse souffre d’un manque de création de richesse qui met en péril la durabilité de l’économie ».
Docteur en science de gestion spécialisé dans le management stratégique, Marc Simeoni est, depuis treize ans, à la tête d’un cabinet de conseil qui a vocation à être un acteur du développement économique. « Nous proposons des solutions techniques pour les entreprises et les collectivités locales, car on ne peut bâtir une économie sans se doter des moyens en ingénierie correspondants ».
Pour Marc Simeoni, créer un environnement favorable au secteur privé passe aujourd’hui par deux priorités : l’internationalisation de l’économie corse et la cession-reprises d’entreprises car, prévient-il, un tiers des entreprises insulaires devront être cédées dans les dix ans à venir : « Des enjeux cruciaux pour l’économie locale, son développement et sa pérennité dans un territoire où la richesse par habitant est de 20 % inférieure à celle de la moyenne nationale et où le déficit de la balance commerciale est abyssal ».
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