Des résultats concrets dans la lutte contre l’économie souterraine sous l’action du Gir de Corse, selon le procureur général près la cour d’appel de Bastia, Marc Desert, qui fait le point sur les dossiers criminels.
La population Corse réclame des réponses face à la montée en puissance de la grande criminalité mais les résultats demeurent peu lisibles. Que peut-on attendre de 2013 ?
Ces six dernières années, sur cent dossiers relatifs à des règlements de compte, la moitié a été traitée par la Jirs (juridiction interrégionale spécialisée) de Marseille, l’autre moitié par les juridictions de Bastia et Ajaccio. Le taux d’élucidation ou en voie d’élucidation de ces affaires est de 30 %. Il s’agit de dossiers dans lesquels nous avons des détenus et des personnes placées sous contrôle judiciaire. Les éléments dont on dispose dans ces dossiers nous permettent de penser, de manière quasi certaine, que les individus seront renvoyés devant la juridiction de jugement.
Plus concrètement ?
Nous avons actuellement dans ces dossiers 22 personnes en détention provisoire, et 44 sous contrôle judiciaire. Cinq dossiers traités par les juridictions de Bastia ou d’Ajaccio devraient donner lieu à un renvoi devant la juridiction de jugement en 2013. On ne peut pas dire que la justice en Corse n’est pas efficace, le taux d’élucidation judiciaire est tout à fait comparable à ce qu’on peut trouver ailleurs pour ce type d’affaires.
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