Programmé par le Président de la République, l’acte III de la décentralisation touche à son terme, entre consultations qui se terminent et inquiétudes qui apparaissent. Le jeudi 27 décembre, pour la dernière session 2012 de leur congrès, les élus départementaux et régionaux de Guadeloupe ont demandé au gouvernement de procéder à l’organisation d’un référendum institutionnel sur l’avenir de l’île.
Une demande formulée du bout des lèvres, tant les divergences politiques sur l’organisation de ce département-région sont profondes. La droite désire que soit engagée une réforme institutionnelle, ainsi que la gauche non socialiste. La tendance pro-gouvernementale attend, elle, d’y voir plus clair dans les intentions du pouvoir central à travers l’acte III de la décentralisation.
Les Corses le savent d’expérience : ce qui compte dans un référendum, c’est autant son contenu que sa formulation. En Guadeloupe, on penche pour la question multiple : faut-il le maintien du statut actuel de région mono-départementale avec ses deux assemblées, la fusion en une assemblée unique, ou la fusion des deux collectivités en une collectivité unique ?
Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, ancien président PS du conseil régional, opterait volontiers pour le statu quo, soulignant qu’à l’heure actuelle on est plus dans le « disensus » que dans le consensus. En Corse aussi, on a vu – et on verra sans doute encore à l’occasion de l’interpellation du gouvernement sur un nouveau statut de l’île – que les convergences de façade volent en éclats à l’épreuve des faits.
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