L’intersyndicale se renforce après la décision de justice d’autoriser le recours à la force publique Le STC, la CGT, Force Ouvrière et le syndicat national des cadres hospitaliers en appellent au ministère de tutelle pour réouvrir les négociations. Au prélable, ils réclament l’abandon des poursuites judiciaires en cours. 5000 Euros d’amende par jour pour chaque syndicaliste et l’autorisation du recours à la force publique pour procéder à l’évacuation des locaux. La décision de justice n’a pas manqué de renforcé la cohésion de l’intersyndicale au sein de l’ARS, toujours occupée.
Le maintien du coefficient géographique à 7% avait provoqué la rupture des négociations. Aucune mesure proposée par l’Agence Régionale de la Santé n’a finalement été acceptée par l’Intersyndicale. « Au delà du coefficient, il y a d’autres points qui n’ont pas été finalisés ! » martèle à la sortie, Tony Pruneta, secrétaire national du STC Santé. De son côté, le directeur de l’Agence Régionale de Santé, Dominique Blais, assure avoir avancé toutes les billes possibles pour rassembler les syndicats autour de la table des négociations.
« Il y a quand même un ensemble de mesure qui pèse 14 millions d’euros, un point de coefficient géographique supplémentaire après l’augmentation de l’année dernière… Incontestablement, il y a la volonté de bloquer ». Selon RBFM, le directeur de l’ ARS, Dominique Blais soupçonne les syndicats de refuser volontairement de conclure un accord, en faisant de la question du coeffcicient géographique un point de blocage. Néanmoins, il n’exclue pas une augmentation du point, mais dans le cadre d’une réévaluation nationale.
Reportages vidéos de FR3CORSE : http://corse.france3.fr/info/les-syndicats-en-appellent-au-ministere-68929980.html