#Corse – Prisons: Gilles Simeoni souhaite l’ouverture à l’assemblée de Corse

La polémique autour du climat à la maison d’arrêt de Borgo demeure vivace. D’un côté des détenus et des avocats qui dénoncent le mode de fonctionnement de cet établissement pénitentiaire. Qui pointent du doigt, des brimades, des humiliations (voire des coups et des traitements dégradants).

GillesSimeoniLes uns et les autres trouvant, depuis quelques semaines, le soutien de la Ligue des droits de l’homme et de l’Observatoire international des prisons.

De l’autre, un syndicat de surveillants (FO) qui considère que « tout est normal » à Borgo. Et que cette médiatisation n’est que de la poudre aux yeux alors que la maison d’arrêt d’Ajaccio, plus que vétuste, tombe dans l’oubli.

Pour l’heure on est dans des versions « parole contre parole », sachant que celle des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire a tendance à être entendue de manière plus audible par des magistrats qui ressortent du même ministère.

Les dépôts de plainte datant de plus d’un an par Me Jean-Sébastien de Casalta pour des faits similaires à ceux relatés par son confrère ajaccien Don Georges Pintrel à la suite des événements du 31 décembre 2012, n’ayant, pour l’heure, pas connu de suite.

En fait les seuls observateurs neutres habilités à entrer à n’importe quel moment dans un établissement pénitentiaire sont les parlementaires. Qui, jusqu’à maintenant n’ont pas vraiment fait valoir ce droit.

Une motion enterrée ?

Avocat engagé autant qu’il l’est en politique, Gilles Simeoni avait diagnostiqué ce problème il y a déjà de nombreux mois.

Au moment où l’assemblée de Corse et les parlementaires insulaires discutaient avec le gouvernement du rapprochement des détenus corses, il avait été à l’origine d’une motion, votée à l’unanimité des présents, le 12 avril 2012.

« Si je reparle aujourd’hui de cette motion, ce n’est pas pour « tirer la couverture à moi », mais parce qu’elle a fait l’unanimité de mes collègues de l’assemblée de Corse »,souligne Gilles Simeoni.

« Nous demandions au gouvernement de donner aux conseillers territoriaux désignés par leurs pairs, cette possibilité qui n’est dévolue qu’aux députés et sénateurs »,poursuit-il.

En fait, l’avocat pressentait que le rapprochement des prisonniers corses allait créer des problèmes matériels et qu’il serait important, dans les mois à venir, qu’un droit de regard soit exercé par les élus.

Exercice d’un droit de regard par les élus

« Cette motion a été déclenchée par le rapprochement des prisonniers politiques. Mais nous demandions que tous les lieux de privation de liberté soient visés, y compris les centres de rétention pour les étrangers. Et que ce droit de regard s’exerce en Corse, mais également dans tous les lieux où des Corses pouvaient être détenus », détaille le conseiller territorial.

Dans un courrier daté du 9 juillet et arrivé le 1er août dernier à la présidence de l’assemblée de Corse, la ministre de la Justice, Christiane Taubira reprend le texte de la motion en le limitant au territoire de la Corse et répond qu’elle « a pris bonne note de l’intérêt que vous portez à cette demande d’importance ».

Et elle assure que cette demande sera « examinée avec vigilance ».

Ce qui ressemble tout de même à une fin de non-recevoir formulée de manière courtoise.

Un peu plus de transparence ne semblerait pourtant pas être un luxe. Cela permettrait d’évacuer les fantasmes. Quels qu’ils soient.

Suite et source de l’article

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