(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Les victimes et les familles des victimes de la catastrophe de Furiani, du 5 mai 1992, qui a causé la mort de 18 personnes et fait des milliers de blessés, attendaient des instances du football français une mesure simple, celle de ne plus organiser de match un 5 mai en France.
Au final, cette mesure, appliquée in-extremis en 2012, pour les vingt ans de la catastrophe, après une très grande mobilisation, n’aura été qu’une exception. En effet, la Fédération Française de Football a décidé de ne pas adopter la proposition des victimes et de leurs familles, décidant finalement de ne plus jouer de finale de coupe ou de matches se déroulant sur le sol corse un 5 mai, ce qui veut dire qu’un club corse pourra jouer sur le continent un 5 mai.
Une mesure qui ne manquera pas de décevoir, pour ne pas dire révolter, tous ceux qui se sont mobilisés pour un devoir de mémoire à la hauteur du plus grand drame du football français, et qui, d’une certaine façon; relègue ce drame à une dimension corso-corse, alors que l’on compte plusieurs non-corses parmi les 18 disparus et les plus de 2 000 blessés de la catastrophe.
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