L’union a été officialisée hier dans la salle d’honneur de la mairie de Porto-Vecchio. Sept maires, tous des hommes, ont posé pour la postérité. « C’est un moment historique pour notre territoire » a déclaré Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio.
Les communes de Lecci, Porto-Vecchio, Bonifacio, Sotta, Figari, Pianotoli-Caldarello et Monaccia-d’Aullène ont officialisé la création de la communauté des communes Sud Corse.
Un mariage de raison.
Avant de poser devant les objectifs, chacun à négocié pour défendre son pré-carré, par peur de perdre de son pouvoir et surtout par crainte de l’hégémonie des grandes communes. « Ce n’est pas une intercommunalité au rabais ou au forceps, nous avons respecté un calendrier et personne n’est venu contraint et forcé » à déclaré Georges Mela. Un calendrier imposé par l’Etat et qui a permis d’accélérer la mise en œuvre de cette union, la date butoir était fixée au 31 décembre 2012.
Hégémonie de Porto-Vecchio
La principale réticence des cinq petites communes était l’hégémonie de Porto-Vecchio, « au départ il y avait un réflex de prudence vis-à-vis de cette institution imposé par la loi et face à ces géants relatifs, Porto-Vecchio et Bonacio qui a eux deux pouvaient imposer leur loi » s’est justifié Jérôme Polverini, maire de Pianottoli-Caldarello. Mis à l’index, Georges Mela s’est voulu rassurant : « Porto-Vecchio doit jouer un rôle de locomotive, mais il est normal que les grandes communes partagent au profit des petites, il faut savoir faire des sacrifices ». Jean-Charles Orsucci s’est également déclaré optimiste quant au fonctionnement de cette intercommunalité « il y aura une solidarité envers les communes les moins riches et les plus pauvres ».
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