La décision du Conseil Constitutionnel qui met immédiat fin à la prorogation des arrêtés Miot est une censure brutale qui hypothèque gravement l’avenir de la Corse.
En invoquant le sacro saint motif d’égalité, les « sages » ont rayé d’un trait de plume un dispositif qui trouvait ses fondements dans l’histoire et ce malgré les efforts significatifs des Corses qui envisageaient de façon raisonnable le retour au droit commun dans une période transitoire censée donner le temps nécessaire au GIRTEC pour mener à bien ses travaux.
À l’heure où, ici plus qu’ailleurs, la crise bat son plein, cette décision est un mauvais signal envoyé à la Corse qui ne doit pas manquer d’interroger sur la nécessaire prise en compte de notre situation dérogatoire et pas uniquement du point de vue fiscal.
Plus que jamais, il convient de trouver à la Corse une place originale dans la Constitution afin d’éviter à l’avenir les effets ravageurs de « l’égalitarisme constitutionnel ».
Jean Martin Mondoloni
Une Nouvelle Corse
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