(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – La logique du territoire opposée à celle de la démographie! C’est ce dilemme cruel qu’il faudra bien trancher à l’occasion de la reforme des institutions.
Pour l’instant, on ne parle pas d’un nouveau statut pour la Corse, pourtant dans quelques jours le gouvernement va présenter un projet de loi ayant trait à un redécoupage cantonal et la Corse, qu’elle le veuille ou pas, sera concernée. Si l’Alsace a déjà fait le choix de fondre ses deux départements et sa région en une collectivité unique, on sait ce qu’il en est advenu pour la Corse.
L’échec cuisant du référendum de 2003 a renvoyé dans un statut quo toujours aussi rigide les partisans et les opposants d’une reforme institutionnel avancée. Pour l’instant, il faut l’admettre, la voix d’un électeur n’a pas du tout le même poids selon que l’on habite dans un canton isolé de l’intérieur ou dans celui ultra urbanisé d’Ajaccio ou de Bastia.
Un électeur d’Ajaccio 6 en effet « pèse » beaucoup moins qu’un électeur de l’Alta-Rocca, car c’est la logique du territoire qui prime sur celle de la démographie. C’est à ce « travers » de la démocratie que s’attaque ce projet de loi de redécoupage cantonal, un projet qui sera vivement combattu par Jean Jacques Panunzi, et il nous dit pourquoi.
Écoutons le président du conseil général de Corse du Sud.
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