On le savait déjà sérieusement compromis. Les dernières nouvelles ne vont pas vraiment dans le sens d’un retournement de situation. Le projet de gazoduc Galsi, qui devait acheminer par voie sous-marine le gaz naturel depuis l’Algérie via l’Italie, s’éloigne de plus en plus de la Corse au fur et à mesure que sa réalisation devient de plus en plus hypothétique.
Il y a quelques jours, le quotidien sarde Nuova Sardegna s’est fait l’écho d’une note gouvernementale émanant du ministère du Développement économique indiquant que le Galsi est remis en cause.
La Sonatrac, la société algérienne qui participe au projet, est à la source de cette information qui indique qu’une décision définitive sera prise officiellement au mois de mai 2013. Mais, le précise encore le quotidien de Cagliari, les retards déjà accumulés sur ce dossier n’augurent rien de bon pour la suite.
D’autant moins que, d’une part, l’Algérie qui mise sur son propre développement économique, veut conserver l’essentiel de ses gisements et que, d’autre part, sous l’égide du commissaire européen chargé de l’énergie, M. Günther Oettinger, un accord politique vient d’ouvrir la voie à la construction d’un gazoduc transatriatique dénommé « Tap » (Trans-Adriatic-Pipeline).
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