Vendredi 14 décembre, le stade de Furiani était en ébullition. Suspendue à titre conservatoire par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, l’enceinte a été assiégée de coups de téléphone et de sollicitations de la part des médias. En plein cœur de la tornade, Joseph Bonavita, dit Jo, a voulu marquer le coup.
Le dirigeant emblématique et actuel responsable logistique du club, a entamé une grève de la faim. Lit de fortune, couverture et tensiomètre, son bureau s’est transformé en dispensaire. Rendu tristement célèbre par le résistant irlandais Bobby Sands, ce jeûne forcé est devenu fréquent chez les politiques. Certains appellent ça « la comm’ de l’impuissance ». Mais quand on a 73 ans, le geste est un acte fort et représente bien plus qu’un simple coup médiatique. Hier, Jo Bonavita s’est confié à Corse-Matin.
Quatre jours après avoir entamé une grève de la faim, comment va Jojo ?
C’est sûr que je n’ai plus vingt ans et que physiquement c’est compliqué. La barbe pousse, la panza diminue et le ventre gargouille. Mais ne vous inquiétez pas, je fais très attention. On m’a apporté un appareil pour prendre la tension et je m’hydrate beaucoup.
Corsica Infurmazione, l’information Corse
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