(Unità Naziunale – publié le 16 mars 2018 à 06h56) « Le pressentiment qu’un jour la corse étonnera l’Europe », ce n’est pas pour 2018.
Ce petit bout de région française plus près de l’Italie que de la France est en passe de devenir la banlieue du « continent français ». A vrai dire, c’est déjà une banlieue, avec ses Z.I (zone industrielle), ses grandes surfaces et ses « fast food » et ses cités dortoirs. Bastia et Ajaccio n’ont rien à envier à Paris, Nice et Marseille.
S’apercevoir que des franchises ont mis 25 ans à arriver en masse à ajaccio ou à Bastia, sans parler des cités de bétons qui poussent comme des champignons de paris, uniquement ou presque pour y loger la population d’ailleurs à s’installer à moindre coût, n’est pas sans rappeler les années 70, mais sans la puissance l’identité corse. Elle-même noyée dans la mondialisation et le complexe du colonisé. Création d’une nouvelle précarité, celles des emplois, paupérisation des classes sociales, économie souterraine galopante avec sa délinquance quotidienne.
« Tuer le sentiment national partout où il se présentera »
Dès qu’une voix s’élève pour remettre en cause la colonisation française en corse, ses méfaits, ses fausses promesses… Ses relais aux ordres…
Les colonisés sortent le goudron et les plumes et hurlent avec les loups.
Rapidement des cris d’orfraies se font entendre dans les rangs républicains et bien pensant, aboyant plus fort que les autres.
Heureusement qu’Aleria a eu lieu en 75 et non en 2018, il aurait fallu condamner et s’excuser auprès de la colonisation pour les morts et les blessés.
« Puisqu’on vous dit que vous êtes français, n’insistez pas »
Continuons à faire l’autruche, faire le dos rond et à courber l’échine pour enfin devenir de bon petits français d’une banlieue où nous ne pourrons plus y mettre les pieds.
Sauf à créer une amicale des corses sur notre propre terre.
I SCRIANZATI