Depuis 2010, la crise a été disséquée sous tous les angles : économique, financière, de la dette… On en a mangé à toutes les sauces, de très relevées à immangeables. Aujourd’hui, la dette grecque va être allégée, ramenée à 124% du PIB d’ici 2020.
Réduire le poids de la dette, pour retrouver un peu d’oxygène. Pas de quoi divaguer de joie sachant que le plus dur n’est pas non plus derrière nous.
Sombres prévisions
Début décembre, l’agence de notation Moody’s a dégradé la note du fonds de sauvetage de la zone euro, le mécanisme européen de stabilité (MES), qui perd son triple A passant à Aa1, avec une perspective négative, ce qui signifie que l’agence n’exclut une nouvelle dégradation. Mais qu’importe la notation si le poids de la dette est trop lourd à porter. Ainsi pour la France, la charge de la dette représentera 46,9 milliards d’euros en 2013 et restera le premier poste de dépenses publiques devant l’enseignement scolaire en raison d’une remontée anticipée des taux d’intérêt. Pour 2012, cette charge, qui représente le montant que la France doit verser à ses créanciers, devrait atteindre 46,7 milliards d’euros, soit 700 millions de moins que prévu dans la loi de finances rectificative de juillet, d’après les projections de Bercy.
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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