Ils ont tort ceux qui dénoncent Christophe Barbier pour ses derniers éditoriaux supposés anti Corses dans l’Express et sur I-télé. Jusqu’au Levante qui s’indigne de ramasser ce qu’ils ont eux-mêmes semé. Qu’est ce qu’il aurait dit Barbier : « il faut désarmer la Corse, il faut dire aux Corse :’’rendez vos armes » « il faut poursuivre tous ceux qui refusent de témoigner et dont on sait qu’ils savent quelque chose, qui ont vu quelque chose.
Il faut combattre l’omerta en disant que ne pas témoigner c’est déjà avoir un pied dans le crime » pour lui « la violence est dans les gènes, elle est culturelle » à cause d’un « défaut génétique de la Corse« . Personne ne me fera croire qu’un type qui est Directeur Général Délégué, Directeur de la Publication et Directeur de la rédaction d’un magazine aussi prestigieux que l’Express, c’est-à-dire la crème de la crème de la profession journalistique à Paris, puisse tenir de tels propos effrayants pour mes enfants qui se sont brutalement crus différents, comme on dit aujourd’hui, et qui ont eu peur d’ être arrêtés sur le chemin de l’école. Surtout qu’avec un tel pédigrée le Barbier il ne peut pas faire d’erreur, c’est une vraie tête d’œuf : ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm à Paris, titulaire d’une maîtrise d’histoire et diplômé de L’École supérieure de commerce de Paris. Deux écoles prestigieuses où l’on forme l’élite de la nation. Bon d’accord il n’a pas de diplôme de génétique, et alors, pour être journaliste aucun diplôme n’est exigé, ça n’empêche pas d’écrire ce qu’on veut et de parler à la radio ou à la tété.
Michel Poniatowski ministre de l’intérieur au moment des évènements d’Aléria en 1975 parlait déjà d’un « chromosome particulier de la violence » et lui non plus n’avait pas de diplôme de génétique, il était énarque et les énarques ils savent tout, et puis le prince Poniatowski en voulait surtout aux Corses pour une sombre histoire de femmes en Pologne entre Napoléon premier et son aïeul maréchal d’empire, le prince Charles Casimir qui comme son deuxième prénom l’indique était déjà très gros.
Et on est bien placé pour le savoir en Corse, la rancune peut être tenace. Non Barbier il est forcément victime d’une erreur d’interprétation, d’un complot ou d’une vengeance à cause de sa réussite et de son brio, un témoin sous X manipulé par la concurrence par exemple, allez savoir, c’est dur de faire partie de l’élite parisienne, cette communauté de diplômés des grandes écoles, grands commis de l’Etat, grands patrons, politiques et journalistes vedettes, regroupés en caste et prêts à tout pour conserver influence et pouvoir. La lutte est féroce. Comme tout bon citoyen français Barbier doit lui aussi bénéficier de la présomption d’innocence.
D’autant plus que ce qui prime à ses yeux c’est la déontologie parce qu’en tant que journaliste il a des responsabilités sociales et politiques vis-à-vis de la société en participant à la formation ou au formatage de l’opinion publique. Et il y tient. La preuve, il suffit de lire les droits et obligations de l’utilisateur qu’il faut respecter pour écrire des commentaires dans son journal l’Express, ce nouveau comptoir du café du commerce : « il est interdit de mettre en ligne, d’enregistrer ou de transmettre des éléments obscènes, violents, diffamants, injuriants, menaçants, malveillants, abusifs à l’égard de toute personne physique ou morale, ou incitant à la discrimination, à la haine d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison notamment de leurs opinions politiques, de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou de leur orientation sexuelle… »
Et on n’a jamais lu de tels propos sur les Corses dans l’Express. Ca se saurait. Ces informations, si elles existaient devraient être communiquées à une autorité judiciaire qui en formulerait la demande, ce qui n’est jamais arrivé. Il est vrai aussi que faute de reconnaissance juridique, les Corses ne peuvent demander la protection de la loi contre toutes ces formes de propos violents et racistes dont ils sont perpétuellement les victimes. Mais Barbier ne peut certainement pas être suspecté de racisme à notre égard quand on voit le nombre de dossiers et de suppléments d’été consacrés par l’Express à la Corse si belle et peuplée de Corses si respectueux de leur patrimoine et de leurs traditions. Encore un dernier point à sa décharge, avec son éthique Barbier il ne peut quand même pas exiger de ses lecteurs ce qu’il est incapable de respecter lui-même.
Ce n’est pas son genre au cador. Ou alors ce n’est plus le même, on a procédé à une substitution, quelqu’un de malveillant à pris sa place. Pour vérifier une expertise génétique s’impose. Il y a forcément de l’ADN sur sa célèbre écharpe rouge, le gène de la connerie c’est très tenace aussi. Et quand on apprend que le déclin du sperme guette la France, en quantité comme en qualité, il serait dommage de se priver d’un tel donneur…de leçons bien sur !
Source
http://www.parolesdecorse.fr/?p=403
Corsica Infurmazione, L’information corse
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