Le débat sur le corse et sa pratique au sein des entités publiques a été relancé ce mardi à Corte avec la présentation du texte proposé par le comité rédacteur du conseil de la langue corse.
Un projet de société. Une vision sur le long terme. Ce sont les mots utilisés hier, à Corte, par Sébastien Quenot et Pierre Ghionga, lors de la présentation aux syndicats du projet de coofficialité de la langue corse. Près de quatre heures de discussions – en français à 90 % du temps – précédées d’un état des lieux de la langue corse et une présentation didactique du projet autour d’un thème qui, s’il rassemble sur son idée générale, divise sur les manières d’arriver au résultat souhaité. Un texte avait été fourni aux représentants syndicaux : « Une base de travail », assure Pierre Ghionga, président du jeune conseil de la langue corse.
Beaucoup pensaient avoir d’ores et déjà affaire à un texte définitif, et ne semblaient franchement pas ravis de la démarche : « Ils ont tout préparé avant. Je ne vois pas trop à quoi cela sert qu’on vienne. La sollicitation est tardive », disaient certains avant la réunion. « Au contraire. Nous sommes au début du processus. La coofficialité, on en parle depuis longtemps, mais on ne savait pas vraiment quoi mettre derrière. L’idée, c’était de donner un contenu afin de mettre à plat les problèmes soulevés par les syndicats et ensuite d’aller vers un consensus nécessaire pour que le projet aboutisse ».
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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