Plus de six ans après l’incendie du bus 32 dans les quartiers nord de Marseille,qui avait valu de graves brûlures à Mama Galledou, l’affaire resurgit Une information judiciaire a été ouverte sur la mort d’un indicateur de la police.
Il aurait livré le nom des incendiaires du bus à des policiers de la BAC Nord. Et d’autres policiers du service auraient dénoncé l’homme aux jeunes de sa cité. Le 14 septembre 2008, le corps de Lyes Gouasmia, 21 ans, originaire de la cité des Oliviers dans le 13e arrondissement, est retrouvé criblé de balles dans une voiture carbonisée. Un énième règlement de compte, pense-t-on, lié au trafic de stupéfiant. Mais coup de théâtre avec l’affaire de la BAC Nord à Marseille : certains témoins interrogés disent que le nom d’un indic a été donné au milieu de la drogue par des policiers eux-mêmes.
On fait le lien avec Lyes Gouasmia, immatriculé comme source officielle depuis qu’il avait donné le nom de l’incendiaire du bus 32. Il était protégé par certains membres de la BAC Nord au point de gêner certains « ripoux » dans leur trafic. Des « ripoux » qui l’auraient donc balancé à certains dealers. Des vérifications son en cours et des témoins entendus par la juctice. L’avocat de la famille de la victime a porté plainte contre X pour complicité d’assassinat et relève que le jeune homme était convoqué à la BAC Nord le jour même de son enlèvement par ses tueurs. (france bleu)
Pas d’omerta dans la police… Une dizaine de policiers de la Bac Nord de Marseille ont été auditionnés mardi et placés en garde à vue…
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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