PNRC, quatre lettres pour parc naturel régional de Corse. Un territoire dans le territoire. Non pas enclavé, mais bien au contraire maillé, au fil des 145 communes qui le composent pour une superficie de 375 000 ha. Aujourd’hui, avec la révision de sa charte, l’occasion est donnée au Parc de changer de contours. Selon un périmètre d’étude qui, comme son nom l’indique, est en cours d’examen. À la clé, la possibilité de doubler la mise en termes de communes adhérentes. Passant de 40 % à 78 %. Les enjeux – économiques, sociaux, environnementaux – sont colossaux. Le président, Jean-Luc Chiappini, les rappelle. Frayant, au passage, un nouveau chemin pour demain.
L’assemblée de Corse a adopté, à l’unanimité, la révision de la charte du PNRC. Qu’est-ce qui change dans ce document ?
La mise en révision de la charte a été décidée par l’assemblée territoriale le 30 mars 2007. Ce que la collectivité a adopté, à l’unanimité le 24 novembre 2010, c’est le nouveau périmètre d’étude. Aujourd’hui, le changement réside dans la notion même de parc régional, dans la mesure où celui de Corse ne peut être calqué sur le modèle classique des parcs régionaux de la France continentale. L’île possède, comme chacun le sait, un statut particulier avec des offices et agences qui ont été créés postérieurement à la précédente charte. Le PNRC se doit d’être une exception dans l’ensemble des parcs régionaux. Il faut qu’il ait non seulement des compétences propres et particulières, mais aussi certaines compétences des parcs nationaux.
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