(Unità Naziunale – 12 mars 2018 – publié à 17h06) C’est aujourd’hui que les Présidents, Talamoni et Simeoni, portent les revendications d’une certaine forme d’autonomie au cœur de l’Etat jacobin.
Après avoir fait reconnaître l’existence des droits du peuple corse et le projet d’autonomie au sein d’une collectivité unique crée en janvier dernier, les portes paroles de 40 ans de lutte montent sur paris demander l’inscription de la Corse dans la constitution française.
Loin des revendications historiques martelées jusqu’au 6 et 7 février dernier, le projet 72.5 demandera d’une manière plus subtile les revendications régionalistes de cette nouvelle entité administrative en corse. Toutes les revendications du mouvement national ayant été revues fortement à la baisse.
Pas de statut de résident, pas de Coofficialité, pas plus d’amnistie au programme de l’inscription de la corse dans la constitution française.
Ce n’est pas faute de l’avoir demandé jusqu’au discours de Bastia du Président Macron.
Reste à connaitre la position du gouvernement, et ses réelles intentions à l’égard de la Corse et de son peuple.
Le choix risque de se limiter entre une autonomie pleine et entière, une autonomie à minima ou bien une fin de non recevoir…
I Scrianzati