Le recours en annulation déposé par l’association de défense de l’environnement a été examiné, hier, par le tribunal administratif. Une requête rejetée dans les conclusions du rapporteur public.
Le combat des associations qui militent pour empêcher la future centrale de Lucciana de démarrer au fioul lourd ne s’est pas éteint. L’ouvrage actuellement en construction à Lucciana utilisera ce combustible lors de sa mise en service mais les défenseurs de l’environnement estiment que le fioul léger apparaît moins nocif pour la santé. Une bataille engagée depuis quelques années maintenant et qui s’est déplacée hier, devant le tribunal administratif de Bastia, présidé par Guillaume Mulsant.
La juridiction a été saisie d’une requête déposée par U Levante, en février 2011, réclamant l’annulation de l’arrêté d’exploitation délivré par le préfet de Haute-Corse à EDF-PEI. L’association justifie son action en invoquant l’insuffisance de l’étude d’impact sur l’utilisation de ce combustible et ses conséquences sur la santé de la population installée dans le périmètre de la centrale.
« Plus cher mais moins dangereux pour la population »
Se référant au code de l’environnement, le rapporteur public, Christine Castany a examiné tous les moyens présentés par l’association avant de rendre ses conclusions. Elle affirme par exemple que « l’exploitant n’était pas tenu de faire une analyse comparée des différentes solutions pour le choix du combustible. L’étude d’impact ne portait pas sur le fuel léger car rien ne permet de dire qu’il était envisagé. L’association n’est pas fondée à soutenir que les risques de pollution n’ont pas été pris en compte ».Les autres points contestés par U Levante n’ont guère obtenu davantage de succès comme les fouilles pré-archélogiques, les conditions d’affichage de l’enquête publique, la consultation de l’ensemble des communes situé
Corsica Infurmazione, L’information Corse sur CORSE MATIN
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