Dans une semaine se tiendra l’assemblée générale de la chambre. Avec des élus encore sous le choc. Et un fauteuil vide. Celui de leur président. Auquel il faudra un successeur. Les statuts donnent 2 mois.
Nous serons en première ligne pour défendre notre économie et l’accompagner dans cette période d’incertitudes et de changements. Être au cœur de l’économie locale, telle est plus que jamais la définition de notre mission. C’est ensemble, en faisant converger les énergies et les volontés que nous permettrons à la Corse de garder la tête haute. Cette année plus que jamais, notre action sera placée sous le signe du volontarisme et de la proximité. 2012 sera incontestablement une année de vérité qui nous permettra de juger de notre capacité à faire face aux événements et à nous réinventer. Que cette nouvelle année nous permette de renouer avec l’optimisme… ».
Il fallait, presque comme un devoir, se souvenir de ces mots. Ceux de Jacques Nacer. Prononcés à l’aube de la nouvelle année. Presque un an en arrière. Il fallait s’en souvenir parce que, au-delà de sa mort, ils rappellent l’homme qu’il était. Et non pas sa volonté, mais bien plus sa pugnacité – nul ne pouvait douter de la sienne – à croire que le champ des possibles économiques était ouvert. Même en Corse. Surtout pour la Corse.
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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