DPM : Quand l’Etat détruit aux frais du contribuable. La démolition du restaurant « Les Tamaris », avant-hier, sur la plage de la Viva, à Porticcio, semble marquer une volonté de l’Etat de reconquérir, le DPM, le Domaine Public Maritime.
C’est en tous cas le sens de l’intervention du préfet de Corse, qui s’est rendu sur les lieux, mardi, promettant que cela ne serait qu’un début. Et en effet, restent au moins cinq établissements qui occupent illégalement le domaine public maritime de Corse-du-Sud, et qui sont exploités. Tous sur la commune de Coti-Chiavari. Le tribunal administratif de Bastia a ordonné la destruction des paillotes de la Plage d’Argent, le Lagon Bleu et Cala d’Orzu en mars 2008.
La même juridiction a également condamné à la démolition à Mare è Sole en décembre 2010 et celle de la Pinède en janvier 2011. Et dans toutes ces affaires des procédures sont toujours en cours. Les associations de défense de l’environnement ont toutefois pris acte de cette volonté de l’Etat, formalisée mardi avec cette démolition entre deux visites ministérielles… mais elles attendent maintenant que toutes les décisions de justice soient appliquées parce que, disent-elles, « du boulot il y en a ».
Corsica Infurmazione, L’information Corse sur RCFM
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