(Unità Naziunale – 9 mars 2018 – publié à 18h33) L’eurodéputée du Sinn Féin Martina Anderson demande la suspension de peine pour Fernandez Iradi après lui avoir rendu visite à la prison de Lannemezan.
Dans le cadre d’une initiative de Basque Friendship, l’eurodéputée irlandaise a demandé la résolution de la situation des 21 prisonniers basques atteints de maladies graves.
ETXERAT. Dans le contexte du travail mené par Etxerat en Europe et, plus concrètement, des engagements adoptés par une partie des eurodéputés et de l’initiative Basque Friendship, la députée européenne du Sinn Féin Martina Anderson a rencontré aujourd’hui à la prison de Lannemezan le prisonnier politique basque Ibon Fernández Iradi, à qui une sclérose en plaques avait été diagnostiquée en 2012. À la sortie de la visite, Anderson a demandé la suspension de peine pour Fernández Iradi, ainsi que la résolution de la situation des 21 prisonniers basques atteints de maladies graves.
La visite d’aujourd’hui se situe dans l’initiative récemment annoncée par des eurodéputés de différents groupes politiques, réunis dans le Basque Friendship, consistant notamment à rendre visite aux prisonniers basques gravement malades dans les prisons des États espagnols et français.
Lidia Serna, eurodéputée galicienne inscrite au groupe GUE/NGL avec Martina Anderson et Lynn Boylan (Sinn Féin), ainsi que Mark Demesmaeker, député flamand du N-VA et Josep-Maria Terricabras (ERC), ont déposé des demandes de visite pour les prisonniers politiques basques Txus Martín, Josetxo Arizkuren et Gorka Fraile, en plus de Fernández Iradi.
Etxerat salue cette initiative de députés européens qui a pour objectif de découvrir directement la situation des prisonniers basques atteints de maladies graves et incurables, pour poursuivre leur travail parlementaire de « défense des droits humains de toutes les personnes, y compris bien sûr les personnes prisonnières et plus particulièrement celles qui souffrent de maladies graves et qui devraient être libres ». Les eurodéputés qui sont en train de mener cette initiative mettent en avant le contenu du rapport Bergeron, approuvé l’année dernière par la majorité du Parlement Européen, et qui refuse les politiques d’éloignement.