Présent à Nice à l’occasion d’un colloque sur la sécurité privée, Alain Bauer, le « M. Sécurité » du quinquennat Sarkozy, demeure une pointure en matière de criminologie.
Comment jugez-vous les premiers mois passés place Beauvau par votre ami d’enfance, Manuel Valls ?
Déjà, il a la gueule de l’emploi. Et c’est important pour les policiers. Il est en situation d’autorité. Il a aussi l’avantage d’avoir été élu, maire, de deux villes difficiles : Argenteuil et Evry. Ça l’a marqué, car il était confronté à l’insécurité tous les jours. Il connaît la machine sécuritaire, policière et judiciaire. Après, il faut apprendre le métier de ministre et il sera jugé sur ses résultats dans plusieurs mois.
Est-ce qu’à titre amical Manuel Valls vous sollicite sur les questions de sécurité ?
(Hésitant) Non. On s’est beaucoup parlé pendant trente ans… Son vécu de maire d’une ville difficile lui suffit.
L’annonce de nouvelles zones de sécurité prioritaires ?
Tout dépend de ce qu’il y a dedans… Les quinze premières, ce n’étaient pas des territoires. Mais des territoires par rapport à un problème de criminalité identifié. On verra sur les 49 autres s’il s’agit de la même logique. Je connais les problèmes de l’Ariane, je lis régulièrement Nice-Matin…
Suite et source de l’interview
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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