Les OSP, profondément remaniées, ont été adoptées par 22 voix.Le rapport n’a pas convaincu : le Front de gauche a voté contre, Corse social démocrate s’est abstenu. Les nationalistes ont choisi la non-participation
La traversée s’annonçait clémente. Les obligations de service public de transport maritime entre Marseille, Toulon, Nice et les ports de Corse glissaient sur une mer limpide, hier matin, à l’assemblée de Corse. Après avoir péniblement adopté la délégation de service public le mois dernier, ces OSP devaient venir compléter le dispositif de régulation de la continuité territoriale.
Les échanges semblaient consensuels. C’était sans compter sur le sens aigu de la contradiction des élus face à un dossier aussi délicat. Le temps s’est gâté en commission. Une nouvelle fois, il a fallu relier tous les cordages pour que le chaudron de la desserte maritime soit au goût de tous. Malgré les efforts de l’exécutif, le Front de gauche s’est, une nouvelle fois, démarqué en s’opposant au rapport et Corse social démocrate a préféré l’abstention. Grâce à une droite partagée et à la non-participation des nationalistes les OSP sont passées. En séance publique, c’est un rapport « cohérent » qui a été détaillé. Le président de l’office des transports a proposé un document « fiable » pour encadrer le dispositif de la DSP. L’exercice n’était pas facile. Il fallait trouver un équilibre entre les réglementations, les contraintes financières propres à la CTC et les enjeux sociaux concernant les compagnies.
En véritable équilibriste, Paul-Marie Bartoli a tenté de fixer un cadre contraignant. L’exécutif a présenté des OSP généralisées qui tiennent compte du droit national et européen et des contraintes minimales imposées en termes de fréquences, tarifs et personnels.
Corsica Infurmazione, L’information Corse sur Corse Matin
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