La co-officialité, l’enseignement et l’impérieuse nécessité d’en décomplexer l’usage ont été au cœur du débat lors de l’enregistrement de l’émission Place publique qui sera diffusée aujourd’hui sur RCFM.
Elle a longtemps été un motif de discorde. La source de débats houleux. Et parfois même la cause d’affrontements entre ceux qui en avaient fait le fer de lance de la revendication identitaire et d’autres qui ne voyaient en elle qu’un foyer potentiel de subversion. Il y a encore 20 ans, la question de la langue corse divisait la société insulaire. Aujourd’hui, elle suscite certes toujours autant de passion.
Mais, elle est indéniablement devenue le sujet qui rassemble. Et si les voix ne sont pas toutes concordantes, il ne viendrait plus à l’idée de personne de contester l’impérieuse nécessité de la sauver.
Comme on s’y attendait, l’enregistrement, lundi soir, de l’émission Place publique a rempli l’espace culturel Natale-Luciani, sur le campus universitaire de Corte. Cet état des lieux préalablement dressé a largement transpiré durant une heure et demie.
Face à un auditoire qui regroupait diverses sensibilités et pratiquement toutes les tranches d’âges, trois interlocuteurs : Pierre Ghionga, conseiller exécutif chargé de la langue corse, Jean-Marie Arrighi, son homologue à l’Académie et Michele Leccia, président du collectif Parlemu Corsu. C’est à eux qu’incombait la tâche d’ouvrir et d’alimenter un débat animé par Noël Kruslin pour notre titre et Patrick Vinciguerra pour RCFM.
Corse Matin
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