Des mots, ceux de Paul Canarelli. Après le dernier jugement, le propriétaire de Murtoli sort de son domaine et parfois de ses gonds lors d’une rencontre où il ratisse large. Pas forcément à fonds perdus.
Il a entre les mains des documents certifiés conformes. Dont il répète, à l’envi, qu’ils sont là, si besoin, pour étayer ses dires. On lui taille, en retour, un costume de spéculateur, d’amis des voyous.
Il a entre les mains les rênes d’un domaine, constituant la plus belle réalisation agritouristique de l’île. On lui brandit sous le nez, en retour, les gros titres des médias parisiens dont il est devenu l’une des friandises préférées.
Il a entre les mains la maquette miniature – malgré les 2 000 hectares – d’un paradis sur terre. On lui reproche, en retour, d’accueillir une horde de stars, du show-business à la politique, en passant par les patrons du CAC 40.
Il a entre les mains l’avenir de Murtoli. On lui claque, en retour, au visage et au coup par coup judiciaire, que cet avenir ne sera pas. Ou pas pour longtemps.
Il a entre les paumes des mains, qu’il a carrées, vingt ans de cals. On lui objecte, en retour, qu’il s’en met plein les poches. Après le dernier jugement rendu par le TGI d’Ajaccio, Paul Canarelli, s’exprime. Dans cette interview qu’il nous a accordée. Sur la forme, une parole libre. Sur le fond, une certaine idée de la Corse. Qu’il a entre les mains. Plus difficile à déloger, celle-là.
L’information Corse, Corsica Infurmazione
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