Se faisant le porte-parole des proches du bâtonnier assassiné le 16 octobre dernier, son fils, Paul Sollacaro rappelle qu’il considère la Jirs de Marseille comme « illégitime ». Hier matin, Paul Sollacaro recevait en recommandé un « avis à victime ». Ce document – qui comporte un volet détachable – est destiné à formaliser les constitutions de parties civiles. Afin que les choses soient claires, il répète aujourd’hui ce qu’il a déjà dit à maintes reprises de manière publique.
« Je considère que la Jirs de Marseille et la police qui travaille à son service sont illégitimes pour enquêter sur l’assassinat de mon père »,énonce-t-il calmement. Au-delà de la colère, au-delà de la révolte, c’est une détermination intacte pour la famille de l’ancien bâtonnier d’Ajaccio.
Tous l’ont dit : pour eux, les services actuellement chargés des investigations portent une part de responsabilité dans le guet-apens qui a coûté la vie à Antoine Sollacaro.« Cela fait trois semaines que je refuse de me rendre aux convocations de la PJ »,rappelle Paul Sollacaro. Et le fils dans la douleur laisse la place à l’avocat. Avec une pugnacité que n’aurait pas démentie son père.
« Si la Jirs est dessaisie au profit d’une juridiction ajaccienne, nous répondrons aux convocations auxquelles nous refusons de déférer depuis trois semaines »,assure-t-il.
Corse Matin édition du mardi 6 novembre
L’information Corse, Corsica Infurmazione
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