« Au lendemain de l’assassinat d’Antoine SOLLACARO, et au-delà des manifestations spontanées d’indignation relayées par la pluie rituelle des condamnations (auxquelles je m’associe, rien n’étant pire que le silence complice), la responsabilité commande de réfléchir à des pistes qui peuvent nous extraire de cette spirale mortifère :
– Il faut en premier lieu interpeler les consciences individuelles et s’interroger sur le crédit porté aux forces de l’argent et la fascination exercée par le monde de la voyoucratie
– Il faut en appeler à la puissance publique et en premier lieu à l’Etat. C’est à l’Etat, au titre de nos impôts, au titre de cette délégation de liberté que chaque citoyen lui consent pour l’organisation du vivre ensemble, c’est à l’Etat d’exercer ses missions régaliennes, au premier rang desquelles notre sécurité. Convaincu que « l’homme est un loup pour l’homme », Hobbes , il y a trois siècles, imaginait un Etat fort , autoritaire chargé de la sécurité des biens et des personnes . Rousseau lui, faisait le pari d’une bonté naturelle appelée à être réactivée par un « contrat social ». Plus que jamais, Hobbes est contemporain…
– Enfin je crois au pari générationnel, celui d’une temporalité plus longue où l’Ecole doit prendre toute sa place dans la transmission de vraies valeurs qui doivent être en rupture avec le culte de l’argent facile et réactiver le gout de l’effort et du travail . L’Education sera au cœur du projet de société d’Une Nouvelle Corse. »
Blog Jean-Martin Mondoloni / Une Nouvelle Corse
17 octobre 2012
L’information Corse, Corsica Infurmazione
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