Ils étaient une trentaine, hier, dans les locaux de l’université de Corse. Ces animateurs du Front de gauche étaient réunis pour évoquer les grandes lignes de la politique gouvernementale menée depuis mai, « sur le plan national et ses conséquences sur le plan régional », précisait Michel Stefani, conseiller territorial du Front de gauche et secrétaire général de la fédération régionale du PCF.
Politique des transports, Padduc, réforme institutionnelle ou statut de la langue corse auront tenu la barre haute pendant l’après-midi d’échanges : « Ces thèmes méritent la mobilisation de ceux qui aspirent au changement. Dans tout le pays, mais peut-être encore plus en Corse, nous avons besoin d’une rupture avec la politique qui a été menée par la droite ces vingt dernières années. Il faut réprimer ce climat étouffant qui règne sur l’île avec fermeté et constance ».
Et Michel Stefani de reprendre l’analyse du juge Thiel dans l’interview qu’il a accordée à notre titre il y a quelques jours : « Nous avons assisté à une dérive affairiste et mafieuse qui a prospéré. La criminalité a investi dans l’immobilier. Il n’y a qu’à voir la pression qui pèse sur le littoral. La politique de l’Etat pour lutter contre la criminalité doit être forte, c’est en ce sens qu’une rupture est nécessaire. Elle permettra par la suite de travailler sur l’aménagement du territoire et sur l’économie insulaire qui doit se diversifier pour changer de modèle ».
L’information Corse, Corsica Infurmazione
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