Le Conseil de l’ordre des avocats de Bayonne a adopté, hier, une motion demandant “instamment qu’il soit mis fin à [la] politique d’éloignement et de dispersion” des prisonniers basques.
Sollicités par le mouvement en faveur des droits des prisonniers Herrira, dans le cadre de la manifestation du 10 novembre, à Bayonne, les vingt-un avocats et le bâtonnier Gérard Fort (membres du Conseil de l’ordre) ont, en effet, exprimé leur “préoccupation quant aux mesures d’éloignement et de dispersion qui concernent sur le territoire français 135 détenus, répartis sur 32 établissements pénitentiaires, se trouvant à plusieurs centaines de kilomètres de leur domicile.”
De par les “contraintes qu’elles imposent aux familles”, les mesures de dispersion et d’éloignement sont ainsi considérées, par le Conseil de l’Ordre des avocats de Bayonne, comme contraires aux dispositions de l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme garantissant le respect de la vie privée et familiale.
Et puis, les représentants du barreau de Bayonne ont aussi estimé que l’éloignement constitue “une atteinte aux droits de la défense” par la distance mise entre les prisonniers et leurs avocats, ainsi qu’avec les lieux dans lesquels doivent être rendues les décisions judiciaires.
Suite et source de l’article sur le jpb
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