Après la parution dans les colonnes de Corse-Matin d’un article intitulé «Les arrêtés Miot prorogés d’une voix… celle de Camille de Rocca Serra » (notre édition du 19 octobre dernier), le député de Haute-Corse et président du conseil exécutif de Corse, Paul Giacobbi, a souhaité réagir et apporter des précisions.
Il estime que « le contenu de cet article ne retranscrit pas la réalité et témoigne d’une méconnaissance des mécanismes de fonctionnement et du règlement de l’Assemblée nationale».
Paul Giacobbi précise : « Il m’appartient de rappeler la chronologie des faits. Le 27 septembre dernier, je faisais part, clairement, de mes intentions dans le cadre d’une séance de l’assemblée de Corse, tout d’abord de saisir le Premier ministre de ce dossier sensible, ensuite de déposer un amendement pour que les arrêtés Miot soient effectivement prorogés jusqu’au 31 décembre 2017. Votre journal en a d’ailleurs rendu compte dans son édition du lundi 15 octobre ».
« Le mardi 16 octobre, je suis intervenu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale pour présenter l’amendement considéré dans le cadre de la discussion générale. J’ai transmis cette intervention à votre rédaction le jour même. Rien n’a été relaté dans votre quotidien, pas plus le mercredi que le jeudi qui ont suivi. Le mercredi 17 octobre, la commission des finances, au sein de laquelle je ne siège pas et cela explique mon absence, s’est réunie. Je rappelle que cette instance n’émet pas de vote mais formule des avis. Camille de Rocca Serra est intervenu de manière succincte pour faire part de son accord sur le texte. La commission, quant à elle, s’en est remise à la sagesse de l’Assemblée. Le vendredi 19 octobre, mon amendement, ainsi que celui déposé par mon collègue et ami François Pupponi, ont été examinés conjointement en séance publique. Ils ont été adoptés à une très large majorité, le député de Courson ayant, pour sa part, voté contre. Telle est la réalité ».
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