Un colpu à u chjerchju, un colpu à a botte*… voilà un résumé le contenu de la conférence de rentrée du STC educazione hier à Bastia. Les responsables de la section éducation, encadrés par les « grands frères » Jean Brignole et Alain Mosconi, ont pris du recul pour faire un point plus précis sur la rentrée tout en distillant, alternativement des critiques au plan national et régional.
« Après les contre-réformes imposées au monde scolaire depuis quelques années, l’arrivée de la gauche, et du ministre Peillon, semble vouloir rompre avec la vision réactionnaire qui a triomphé en France dans les années 2000. Mais comment ne pas émettre des réserves au regard du calendrier de la mise en place de cette refondation de l’école, prévoir une loi d’orientation pour novembre accrédite fortement la thèse du projet bouclé. C’est une concertation qui, même si elle n’est pas teintée de mépris, reste une formalité. Pour nous nous la refondation doit s’appuyer sur des réalités universelles et locales. »
« Une rentrée avec… quatre postes fermés »
« Elle devrait permettre en Corse, de construire la maison éducation autour du projet de généralisation du linguisme et avoir l’éducation bilingue de l’enfant comme centre de gravité», ont noté ces enseignants responsables au Sindicatu di i travagliadori corsi qui ont lancé leur propre enquête sur les souhaits des enseignants… ce qui fera l’objet d’une analyse et d’une communication.
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