(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Après les deux homicides perpétrés mardi matin en Corse, de très nombreuses réactions sont parvenues à notre rédaction. Le Conseil National des Barreaux « apprend avec stupeur et condamnation » l’assassinat de Maître Sollacaro.
Les socialistes de Corse-du-Sud en appellent « solennellement à l’Etat pour que cesse une situation insupportable, après la répétition des assassinats qui plongent les familles entières, notre région, dans le drame et la détresse ». L’AC Ajaccio déplore une nouvelle « escalade sanglante ». Antoine était « l’avocat du club, il était aussi un supporter, mais il était surtout un ami » précise le communiqué.
« Il est clair que nous avons dépassé les limites de la folie » déplore aussi le club aceiste. Sauveur Gandolfi-Scheit, député de la Haute-Corse, estime que « nous sommes en proie à une escalade meurtrière sans fin qui vient de frapper deux nouvelles familles insulaires ». Camille de Rocca Serra condamne, pour sa part « avec la plus grande fermeté l’assassinat de Maître Antoine Sollacaro ».
« C’est un mort de plus que compte la Corse aujourd’hui », dit’ il. La Ligue des Droits de l’Homme déclare que « cet assassinat démontre à l’évidence que la Corse vit sous un droit d’exception permanent, sans que cela ait changé quelque chose à ce qui y défigure la République ».
Pour le syndicat Force Ouvrière, « le contexte dans lequel la société insulaire évolue, et sur lequel FO ne cesse d’attirer vainement l’attention des pouvoirs publics est une nouvelle fois marqué par le terrible assassinat d’un avocat. Aucun motif ne peut justifier de tels actes, traduisant la forme la plus extrême de la censure ». Enfin, l’Association départementale des maires de la Corse-du-Sud se dit « atterrée par la violence meurtrière qui a touché l’ancien bâtonnier ».
On écoute Jocelyne Mattei Fazi, présidente de l’Association.
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