Laurent Marcangeli, député d’Ajaccio, dévoile ses dossiers prioritaires. L’élu de droite déposera une proposition de loi sur le service minimum dans les transports maritimes entre la Corse et le Continent.
Votre participation aux journées nationalistes de Corte a fait couler beaucoup d’encre. Les commentaires négatifs vous agacent ?
À en juger par les réactions sur le terrain, je serai tenté de dire que cette initiative rencontre un écho plus que favorable car notre société a besoin d’un dialogue apaisé et serein. Sur le fond, j’ai participé à un débat concernant l’avenir de la Corse auquel prenait part l’ensemble des forces politiques que compte notre île. Refuser cette invitation aurait été une erreur.
La bataille pour la présidence de l’UMP fait rage. Entre l’habileté de Fillon et l’autorité de Copé, avez-vous définitivement tranché ?
J’ai tranché dès le mois d’août en prenant fait et cause pour la candidature de Jean-Francois Copé. Je suis membre de son équipe de campagne et il a toute ma confiance. Je pense qu’il est le président de l’UMP qu’il faut dans cette période, à savoir un organisateur capable de permettre la reconquête en 2014 à l’occasion des municipales.
Les deux candidats ne font plus mystère de leurs ambitions présidentielles. Selon vous, lequel des deux Nicolas Sarkozy redoute le plus ?
Je ne crois pas que cette question soit d’actualité. Jean-François Copé est très clair quant à l’objet du scrutin du 18 novembre : il ne s’agit en aucun cas de désigner notre candidat à la prochaine présidentielle. Par ailleurs, je rappelle qu’il a dit qu’il serait aux côtés de Nicolas Sarkozy si ce dernier souhaite réinvestir le terrain politique. D’ici à 2017, beaucoup d’eau coulera sous les ponts.
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