La question des transports maritimes est suffisamment empoisonnée pour que l’exécutif ne joue pas au chat et à la souris avec les groupes d’opposition à l’assemblée de Corse: c’est pourtant l’impression qu’il donne en navigant à la godille jusqu’à en être illisible.
Comme le réclame Gilles SIMEONI pour Femu a Corsica , et il a parfaitement raison, toutes les cartes doivent être sur la table pour qu’ensuite chacun prenne ses responsabilités en conscience.
Cela étant, dans ce domaine comme dans un certain nombre d’autres, à commencer par la question des institutions, il est indispensable qu’il y ait une règle de comportement claire pour les élus corses comme pour l’Etat:
- ou bien il est établi une fois pour toutes que seul l’intérêt de la Corse à l’exclusion de toute autre considération doit être pris en compte par les élus de l’assemblée de Corse, pendant que du coté de l’Etat seul les intérêts nationaux comme ceux de l’industrie navale ou de la marine marchande française ont de l’importance.
- ou bien on considère que nous vivons dans le même pays , c’est à dire que la solidarité est de règle entre les groupes sociaux et les différent échelons qui constituent le maillage du territoire, et chacun doit s’efforcer de comprendre l’autre et rechercher le meilleur compromis possible.
C’est une situation où seuls, c’est une évidence, les élus de Corsica Libera sont parfaitement à l’aise puisque, partisans de l’indépendance de la Corse, toute autre considération leur est étrangère.
Pour tous les autres, y compris pour l’Etat bien entendu, sur ce dossier comme sur celui de la réforme institutionnelle, le moment de vérité approche: la crise profonde à laquelle personne ne peut prétendre échapper est là pour rappeler aux uns comme aux autres
6 octobre 2012
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :
Produit CORSU E RIBELLU
