Selon le président de la commission des compétences législatives et réglementaires, améliorer le statut actuel de l’île n’est pas un gadget politicien, mais une nécessité. Pour pouvoir gérer son destin, la Corse a un réel besoin d’institutions plus efficace.
La rentrée politique semble marquée par deux choses : la réflexion sur la réforme institutionnelle et une sorte de consensus à propos de la nécessité de celle-ci. Est-ce un signe des temps (se placer pour la nouvelle phase de la décentralisation) ou l’expression d’un réel besoin ?
C’est peut-être un peu réducteur. D’abord, il y a bien d’autres dossiers qui marquent cette rentrée politique. Ensuite, le consensus est encore à construire. Mais, pour répondre précisément votre question, je pense sincèrement qu’il y a un réel besoin de rendre nos institutions plus efficaces, plus autonomes, disposant de pouvoirs effectifs au service de la politique économique, fiscale, sociale, foncière, culturelle, linguistique dont la Corse a besoin Les outils qui sont les nôtres aujourd’hui sont très insuffisants à cet égard.
« La maturité, la responsabilité, ce sont des combats qui se mènent et se gagnent »
Une partie de l’opinion publique n’est pas convaincue. Elle pense que la collectivité territoriale (ctc )néglige les problèmes du moment et veut embrasser plus qu’elle ne peut étreindre. Qu’en pensez-vous ?
La collectivité ne néglige nullement les problèmes du moment. Elle s’y attaque au contraire avec la détermination et le courage qui conviennent quand les temps sont durs, sous l’impulsion du président Paul Giacobbi.
Suite et source de l’interview
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