(Unità Naziunale – 30 mai 2010) Nous prisonniers politiques corses incarcérés à la prison de Fresnes (Paris) demandons, au nom des Droits de l’Homme (Droits Universels) et au nom du respect de la dignité Humaine, le rapprochement familial et carcéral sur notre territoire d’origine : la terre de Corse.
Nous demandons ce rapprochement et ce, quelque soit la situation judiciaire de nos instructions en cours.
Nous demandons ce rapprochement au regard des possibilités techniques, informatiques et audio-visuelles (exemple de la vidéo conférence) qui permettent de faciliter – dans le respect des normes de sécurité en vigueur – une instruction à distance.
Nous demandons ce rapprochement parce qu’on ne peut décemment séparer un détenu d’un père, d’une mère, d’une compagne, d’un enfant, d’un ami (pour ce citer que quelques exemples) Nous demandons ce rapprochement parce que les disponibilités et ressources financières familiales sont modestes, mise à mal, et exacerbés maintenant par la crise sociale et économique.
Nous demandons ce rapprochement reconnue par les conventions Européennes.
Nous attendons des autorités concernés une prise en compte de cette légitime revendication humanitaire : Cette situation d »éloignement et d’isolement familial n’a que trop duré. Nous appelons toutes les consciences politiques, religieuses, associatives, culturelles, sociales, syndicales et humanitaires de Corse – au delà du principe de rapprochement déjà acquis – à prendre les initiatives nécessaires et urgentes afin de mettre un terme à cette injustice carcérale.
Nous les invitons à se déplacer, et venir nous voir pour comprendre. Les prisonniers politiques corses détenus à la maison d’arrêt de Fresnes.
Ulivieru Sauli, Thierry Casolasco, Paul Istria, Martinez Philippe, Fili Pierre Thomas, Dominici Jean Marc, Yvan Colonna, Nasica Joseph, Lepidi Patrice, Giannesini Christophe