(Unità Naziunale – 25 février 2018 – publié à 14h56) Nous sommes déjà libres, mais nous ne le savons pas et nous nous comportons toujours comme des sujets.
L’Etat , lui, sait que le colonialisme a perdu la partie, mais il ergote, atermoie, nie les faits et ponctue de niet à répétition la demande insulaire fondée en légitimité et en droit.
Il faut secouer très fort le cocotier.
Les Corses sont formatés depuis deux siècles et toute parole venue de Paris est parole d’évangile. Elle est comme l’âne qui après avoir rendu de bons et loyaux services toute sa vie, reste immobile et totalement privé d’initiative, bien que on l’ait débarrassé de ses entraves. Il a perdu le sens et le goût de la liberté. La rééducation sera longue pour passer de l’aliénation à la responsabilisation, mais notre ligne de conduite doit être claire : dans le cadre des lois existantes, le champ est immense pour prendre des initiatives, avoir des projets, créer des entreprises, innover, lier des liens internationaux, créer des espaces de liberté et d’autonomie,respirer et vivre.
Aujourd’hui et pas demain ! Ainsi nous pourrons attendre paisiblement que le droit français instrumentalisé, perverti par des dirigeants totalement imperméables aux arguments sérieux, étayés et qui ne menacent en rien la République, entérine la situation crée sur le terrain. Notre attitude a l’inconvénient de détruire le lien colonial et de substituer à la tutelle la co décision concernant l’avenir de la Corse et de son peuple, qui ne sont pas négociables.
Dr EDMOND SIMEONI
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