Ils sont reçus ce matin même en préfecture à Ajaccio pour établir les conditions du dialogue. Mais plus que jamais, les militants du STC sont déterminés à ne plus recevoir leur loi de l’agence régionale de la santé (ARS) qu’ils occupent depuis douze jours.
Ils sont reçus ce matin même en préfecture à Ajaccio pour établir les conditions du dialogue. Mais plus que jamais, les militants du STC sont déterminés à ne plus recevoir leur loi de l’agence régionale de la santé (ARS) qu’ils occupent depuis douze jours. Parallèlement, tous les services administratifs des centres hospitaliers de l’île sont au point mort. Et la menace de la grève générale du 26 mai et de la paralysie de l’île pèse toujours sur le conflit. « Nous avons claqué la porte au directeur Dominique Blais et retournons vers le préfet qui a très bien compris notre démarche et qui a joué son rôle », expliquait hier Tony Pruneta, le porte-parole. « On veut que cela aboutisse et Dominique Blais n’a rien entendu de nos revendications : il n’est plus notre interlocuteur », appuie-t-il. Le divorce est consommé. Mais toute la question est de savoir la marge réelle dont dispose le ministère de la santé. Des questions sensibles comme la création d’une école régionale de la santé ou le statut du futur hôpital d’Ajaccio semblent en effet verrouillées.
Sur le fond, le STC « exige » l’application du protocole signé en 2009 et la révision du coefficient géographique à 15 % (contre 6 actuellement). C’est donc sur la forme que les choses vont désormais se jouer. Partis bille en tête de la bataille sociale, ils ont par la suite été rejoints par d’autres syndicats qui ont fait connaître leur position. « FO Bastia nous soutient, de même que la CGT Bastia et le SNCH », détaille le syndicaliste. Avant d’adresser un message aux autres formations. « Qu’ils prennent leurs responsabilités, c’est notre conflit, certains nous ont rejoints mais ils doivent faire des choix », prévient le porte-parole. L’avenir du conflit est à présent suspendu à la réunion prévue demain à 9 heures à l’hôtel Campo dell’Oro. Un nouvel échec ferait monter la tension d’un cran pour le STC qui a promis de multiplier les actions.
source et suite de l’article sur : http://www.corsematin.com/article/corse/conflit-a-lars-le-stc-claque-la-porte-au-directeur-regional