Paul-Antoine Luciani est une figure de la politique ajaccienne. Suppléant d’Antoine Ferraci et de Paul Borelli dans les années 1990, il est candidat pour la troisième fois dans la première circonscription de la Corse-du-Sud. Premier adjoint d’Ajaccio, il se présente « à côté » du maire, Simon Renucci, pour faire vivre les idées du Front de gauche. Rencontre.
A six jours du premier tour, comment analysez-vous la situation électorale ?
Les récents sondages ont alimenté les conversations de comptoir comme jamais. Et la rumeur ajaccienne, qui court toujours plus vite que la vérité, s’est emparée de ces estimations, invérifiables, pour anticiper les résultats… Je retiendrai, pour ma part, trois éléments :
– Les candidats FN devraient perdre au moins la moitié des voix obtenues le 22 avril par leur leader en Corse. Il n’est pas très sorcier de deviner qui va pouvoir en profiter…
– le Front de gauche devrait confirmer sa progression de la présidentielle : son offre politique est cohérente au plan national comme au plan insulaire, son programme européen anticrise est de mieux en mieux connu et partagé. Il est perçu comme une garantie pour le changement.
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