Vingt nationalistes corses accusés de quinze attentats à l’explosif en 2007 et 2008 et baptisés par la presse locale « FLNC canal gamin » du fait de leur jeunesse comparaissent à partir de ce lundi devant les assises spéciales de Paris.
Ce procès s’inscrit dans un contexte de violence persistante en Corse où, dans une relative indifférence médiatique, 26 attentats non revendiqués ont touché en mai des résidences secondaires appartenant à des étrangers ou des continentaux et où 22 homicides ont été recensés en 2011.
Le procès de Paris concerne des nationalistes soupçonnés d’appartenir à une cellule ajaccienne du FLNC-UC (Front de libération nationale corse-Union des combattants), principal groupe armé indépendantiste.
Les accusés, pour la plupart détenus, répondent notamment d’association de malfaiteurs en vue de commettre des actes de terrorisme, tentatives d’assassinats, destructions, vols en bande organisée, fabrication d’explosifs, de détention d’un dépôt d’armes ainsi que d’infractions connexes, un tout passible de la réclusion à perpétuité.
Parmi les attentats examinés figurent des plasticages de la trésorerie générale et principale, du service des douanes, de la gendarmerie, d’une banque et le tir d’une roquette antichar sur une caserne de CRS.
En outre, le procès vise trois actions particulièrement violentes qui avaient visé indirectement des personnes et fortement ému l’opinion publique en Corse, même si elles n’avaient fait aucun blessé, de manière assez miraculeuse.
DOSSIER PROCES DU 4 JUIN SUR CORSICA INFURMAZIONE
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