L’île a, à tort ou à raison, la réputation d’être une dure à cuire en matière de poste haut de gamme. En contrepartie, elle récompense plutôt bien ceux qui frottent leurs pantalons sur ses bancs. Éclairage.
Pour les hauts fonctionnaires de l’État, la Corse n’est pas forcément une terre promise. Elle peut même être une terre redoutée, tout au moins redoutable. Pourtant, l’île est également un tremplin. Et un vivier.
Tremplin pour ceux qui y passent, le temps imparti oscillant autour de deux ans au mieux trois. Le record est détenu par Pierre-René Lemas, ancien préfet de région – 1er septembre 2003 – 20 mars 2006 – et actuellement secrétaire général de l’Élysée depuis l’arrivée de l’équipe Hollande.
Vivier pour l’État. Qui puise volontiers dans ce quota pour, au gré des liens – souvent tissés dans le cadre de leur cursus à l’ENA – s’assurer l’appui de solides et surtout fidèles collaborateurs. Le constat se révèle tout aussi vrai qu’il s’agisse de gouvernements de droite ou de gauche. En corollaire pour ceux qui sont alors repérés, un vrai coup d’accélérateur de leur carrière.
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