(Unità Naziunale – 19 février 2018 – 17h29) A Cuncolta en son temps (année 95) avait proposé un projet institutionnel fondé sur l’article 74 de la Constitution française et visant à instaurer en Corse un territoire d’outre-mer.»
Dès le début de l’année 1995, A Cuncolta et le FLNC Canal Historique proposent « l’article 74 pour la Corse, première étape vers une autonomie – politique ». Une autonomie revendiquée et assumée depuis des années par l’Union du Peuple Corse (ex ARC). Juste une étape qui proposée par A Cuncolta demandait l’application en Corse de l’article 74 de la Constitution prévoyant un statut particulier pouvant conduire à l’indépendance, à la suite d’un référendum local ».
Dans l’esprit de ce document, cela permettait de contourner, à l’époque, l’article premier et sa référence au Peuple Corse, sanctionné trois ans plus tôt par le Conseil Constitutionnel ; cela permettait également la « spécificité législative » puisque les textes normatifs édictés par le législateur ne sont pas applicables de plein droit dans les TOM.
« Si le peuple corse a les moyens fiscaux, législatifs, financiers de son développement, les actions militaires ne se justifient plus. »
A Corte 1995, aux Ghjurnate Internaziunale, on allait applaudir longuement la demande d’application en Corse de l’article 74 de la Constitution prévoyant un statut particulier pouvant conduire à l’indépendance, à la suite d’un référendum local.
1996 – « Nous avons dit très clairement que la reconnaissance du peuple corse n’appelle pas l’indépendance, explique Paul Quastana, élu de la Cuncolta naziunalista. Mais ce pays a besoin de pouvoir maîtriser sa destinée. » Il demande l’application à la Corse de l’article 74 de la Constitution conduisant à la création d’un territoire d’outremer. « Si le peuple corse a les moyens fiscaux, législatifs, financiers de son développement, les actions militaires ne se justifient plus. »