(Corsicainfurmazione.org, publié le 20 mars 2025) Après plus d’une semaine de mobilisation et à l’issue d’une journée d’action sur Aiacciu, l’État reste sourd aux revendications légitimes et nécessaires des lycées agricoles de U Borgu et de Sartè.
Depuis le début du mouvement, le Conseil exécutif de Corse, la majorité territoriale Fà Populu Inseme et le mouvement Femu a Corsica sont aux côtés de l’ensemble de la communauté éducative. La Corse aspirant à une agriculture de production et de qualité, orientée vers l’objectif d’autonomie alimentaire, la formation des jeunes est une priorité politique dans la mesure où elle est la garante de la pérennité et du développement des filières. Alors que la Collectivité de Corse a mobilisé, depuis décembre 2015, 18 millions d’euros à destination des deux établissements et 800 000 euros, sur fonds propres chaque année, en faveur de deux BTS, l’État menace l’avenir de la formation agricole et donc de l’agriculture corse pour économiser la modique somme de 100 000 euros. Cette décision étatique est contraire non seulement aux besoins de notre île, aux intérêts et aspirations du peuple corse, mais elle contrevient également à l’esprit et à lettre du statut particulier de la Corse. En vertu de la loi du 22 janvier 2002, la Collectivité de Corse est en effet titulaire de prérogatives spécifiques en matière de formation professionnelle et de définition de la carte de formations. Celle-ci a par ailleurs été approuvée à l’unanimité par l’Assemblée de Corse, sur proposition du Conseil exécutif. Femu a Corsica n’acceptera pas que la logique budgétaire et comptable de l’État contrevienne à l’expression unanime des élus de la Corse, aux besoins de la Corse et aux aspirations des Corses. Pà una furmazioni agricula degna è à l’altezza di i sfidi ! Pà un’agricultura viva, di pruduzzioni è di qualità !
Femu A Corsica
Produit CORSU E RIBELLU
