(Unità Naziunale, Storia, Publié le 28 février 1987) Un commando (de sept hommes NDRL selon la presse, lien en bas de page) du FLNC armé et cagoulé a fait irruption dans l’hôtel des impôts de Bastia, dans le quartier de Toga, vers 19h00.
Après avoir mis en sécurité le gardien, (Jean-Claude Loiseau) sa femme, son fils, l’amie de son fils, puis la femme et la fille du Directeur de l’hôtel des impôts (Charles Camilli). Le commando du FLNC (action qui sera revendiquée début Mars 1987), pose ensuite ses charges reliées à des bouteilles de Gaz à différents endroits (selon les sources entre 50 et 100kilos).
Vers 21h30, le bâtiment est soufflé par l’explosion. Mettant à mal l’administration fiscale.
Dans la foulée, RCFM est contacté par un homme se réclamant du FLNC pour donner l’endroit où se trouvait les personnes mises en sécurité afin qu’elles soient récupérées.
C’est une des actions du FLNC (composé des recherchés) de grande envergure détruisant un bâtiment massif de 4 étages.
Le+
Selon, Pierre Poggioli dans deux de ces livres : « Le 28 février 1987, un commando du FLNC rase l’hôtel des impôts à Bastia. J’y participe. »
Déjà visé pendant sa construction en 1978 :
En février 1978, une action du FLNC manquée contre l’Hôtel des Impôts en construction à Bastia, suite à l’arrivée inopinée de la police, contraint le commando à fuir à pied. Les enquêteurs repèrent un véhicule abandonné non loin des lieux qui a servi pour l’action. Il appartient à Léo Battesti, ancien responsable C.G.N.C, appelé au dernier moment pour conduire les autres militants. Pierre Poggioli dans « Images et écrits d’une lutte. »
« J’appris à mon retour que, dans la nuit du 12 au 13 mars 1978, une action contre l’hôtel des impôts, en construction à Bastia, dans le quartier de Toga, avait mal tourné, action à laquelle je devais théoriquement participer. J’avais demandé son report en raison de mon voyage au Liban, mais la direction du Front avait refusé, tenant absolument à cet attentat le soir des élections législatives, comme si cela devait changer le cours des choses ! Comme il manquait un chauffeur, le Front demanda à Léo Battesti de tenir ce rôle. » Pantaléon Alessandri dans « Indépendantiste corse, Mémoire d’un franc tireur. »
@unita_naziunale extrait vidéo du DVD « une #corse clandestine » avec Léo Battesti @Matteu Filidori et Pierre Poggioli #FLNC #corse #corsica #patriotti ♬ son original – AnTo FpcL
Le contexte du mois de février 1987 :
Le 24 Février 1987: 8 ans de prison requis contre Marc Papi. Le responsable MCA de la région de Porti-Vechju était , depuis fort longtemps, dans le collimateur du pouvoir. Tous les prétextes étaient bons pour l’éliminer.
Le 24 Février 1987: Plusieurs centaines de personnes à Aiacciu et Bastia pour soutenir Sampieru Sanguinetti.
Le 24 Février 1987: 2 attentats à Aiacciu.
Le 25 Février 1987: 2 attentats à Aiacciu.
Le 25 février 1987, le tribunal de grande instance de Paris condamne Alain Orsoni et Leonelli à verser 80 000 francs au gendarme Perrin et 50 000 francs à son collègue Christian Tournay. (Affaire du mitraillage du 14 Mai 1980).
Le 26 Février 1987: Un commando incendie une maison à San Petru di Venacu.
Le 27 Février 1987: Marcu Papi condamné à 6 ans de prison. Le militant nationaliste est condamné pour des raisons uniquement politiques.
Le 27 Février 1987: U Ribombu condamné à 10 millions de centimes d’amende. Une surenchère dans l’acharnement judiciaire contre notre hebdomadaire.
Le 27 Février 1987: Le SCA appelle, dans un communiqué, à un rassemblement le 3 mars devant le siège de l’ ODARC.
Le 28 Février 1987: 1 attentat à Furiani, 1 à Corti.
Le 28 Février 1987: 3 fourgons de gendarmerie incendiés à Aiacciu.
Le 28 février 1987 : Un commando du F.L.N.C rase l’Hôtel des impôts de BASTIA, les dégâts sont évalués à plusieurs milliards de centime et il y a 4 blessés. D’autres attentats sont commis à FURIANI (1), CORTI (1) et 3 fourgons de gendarmerie sont incendiés à Février.
plus d’info sur l’article du journal le Monde (lien)