(Unità Naziunale – Lutte de masse – Corsicainfurmazione.org, le 17 janvier 2025) Se tenait aujourd’hui une conférence de presse à Ajaccio devant la Préfecture, du Sindicatu par a difesa di i piscadori corsi, qui a aussi occupé un moment la Direction Maritime du Littoral Corse.
Voici le texte de la conférence de presse :
Le 31 mars 2023, nous avions fait une première mobilisation pour dénoncer le plan WEST MED qui fragilisait un peu plus la pêche Corse et les chalutiers Corses en particulier. A cette occasion nous avions été reçus par les services de l’Etat (Préfecture et DMLC) et nous avions rencontré les différents groupes de l’Assemblée de Corse. Une oreille attentive avait été prêtée à nos revendications et d’autres réunions devaient suivre. La CDC par l’intermédiaire de l’OEC à pris en compte une partie de nos difficultés et après plusieurs réunions en collaboration avec les différents acteurs de la pêche dont nous étions a présenté LE PLAN PECHE qui, bien qu’encore insuffisant vu l’état de la profession, a été validé par l’ensemble des groupes politiques. Concernant l’État, le 5 novembre 2024, nous avons adressé une demande de RDV à Monsieur Le Préfet de Corse car plus aucune suite n’avait été donnée à notre rencontre du 31 Mars 2023. A ce jour, aucune réponse ne nous est parvenue, d’où la tenue de cette conférence de presse. La Pêche Corse est en train de mourir de sa belle mort dans l’indifférence, étouffée entre autres par un marché parallèle qui s’est développé en toute impunité, par une règlementation qui ne convient pas à la Petite pêche en devenant un véritable gouffre financier et en grèvant dangereusement les budgets.
• Coût du carburant µ
• Non prise en compte du travail de saisonnalité par l’URSSAF.
• Plan WEST MED qui malgré la sonnette d’alarme tirée en 2023 déroule son rouleau compresseur sur les chalutiers Corses dont la survie est menacée à court terme et qui à moyen terme touchera les petits Métiers : A titre d’exemple, ceux-ci ont été mis à quota pour le merlu. IL est fixé à 200 kgs pour la Corse alors que pour le continent il est a plus de 100 tonnes.
De qui se moque-t-on ?
Les armements Corses par la taille de leurs entreprises et par leur nombre représentent une infime goutte d’eau face aux gros armements Français et étrangers de Méditerranée et qui, s’ils ne sont pas protégés, disparaîtrons.
• Révision des « survies » tous les ans imposée par la règlementation Européenne avec non-délivrance du Permis de navigation si elle n’est pas effectuée dans les temps, sachant qu’il n’y a plus aucun chantier naval en Corse qui effectue cette formalité.
• Les survies doivent être acheminées à Marseille avec le surcout conséquent que cela représente pour les pêcheurs.
Revue de presse :
(Corse Matin) Ils réclament une nouvelle fois la prise en compte par l’État des spécificités insulaires et une adaptation aux différentes réglementations et normes.