« Un comité de soutien pour Alain Ferrandi et Philippe Fabri » – #Corse

(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le mardi 2 mai 2006) Sous la plume de Gilles Millet dans le magazine Corsica, nous apprenions le 2 mai 2006 la création d’un comité de soutien pour Alain Ferrandi et Philippe Fabri.

Victime d’une violente agression, en août 2005, à la Centrale de Clairvaux, les auteurs, pourtant identifiés, n’ont été inculpés qu’en avril 2006. Un comité de soutien à Alain Ferrandi et Philippe Fabri, deux détenus corses victimes, en août 2005, d’une violente agression à la centrale de Clairvaux, vient d’être créé. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue samedi 29 avril 2006, à Ajaccio, les proches des deux prisonniers ont estimé « que les autorités pénitentiaires et judiciaires ne sont pas en mesure d’observer, en ce qui les concerne, le principe même des droits de l’homme ». « Condamnés pour des faits qu’il ont assumés (l’assassinat du préfet Erignac en ce qui concerne Ferrandi), la privation de liberté est la seule sanction légitime et légale qui doit leur être appliquée. Or, il est évident que la sécurité, la reconnaissance juridique et le respect des personnes incarcérées ne sont pas assurés par les services de l’Etat », ont estimé les membres du comité. Allusion au fait que Ferrandi et Fabri avaient pu être frappés à coup de boules de pétanque (Ferrandi avait failli y laisser la vie) dans une cour de promenade par des co-détenus sans que les surveillants n’interviennent. Et, surtout, que huit mois après les faits, leurs agresseurs, bien qu’identifiés, n’avaient toujours pas été inculpés. Une affaire qu’avait révélée le mensuel « Corsica », ce qui, suivant les membres du comité de soutien avait provoqué une accélération de l’enquête judiciaire et, finalement, en avril dernier, l’inculpation des agresseurs présumés ; l’un d’entre eux ayant bénéficié d’une permission et n’ayant pas réintégré la prison, faisant même l’objet d’un mandat d’arrêt. Depuis, tout en demandant le rapprochement des prisonniers de leur famille, et donc leur transfert dans un établissement pénitentiaire situé en Corse, le comité de soutien à Ferrandi et Fabri a alerté l’Observatoire international des prisons, la Commission nationale de déontologie de la sécurité et la Collectivité territoriale de Corse. – Gilles Millet/Corsica

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