Revue de presse – « Manifestement, l’Etat français a fait le choix, clairement assumé, de poursuivre sa politique répressive » – #Corse

(Revue de presse – Corsicainfurmazione.org – Publié le décembre 2024) Se tenait ce matin une conférence de presse à l’appel d’Aiutu Paisanu en soutien à son prisonnier politique Stéphane Ori. A cet appel se sont joints, le STC, et u Partitu di a Nazione Corsa.

(Corse Matin) Ce samedi 14 décembre 2024, une cinquantaine de personnes se sont réunies devant les grilles du palais de justice de Bastia, pour réclamer la « libération immédiate », de ce militant indépendantiste de Core in Fronte, incarcéré à Paris dans un dossier de terrorisme. L’appel a été lancé par l’association de défense des « prisonniers politiques », Aiutu paisanu. Des représentants de Femu a Corsica, le PNC et Core in Fronte sont également venus appuyer la demande.

(FR3Corse) Cette interpellation avait eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme » concernant la conférence de presse clandestine du Front de libération nationale de la Corse du 5 mai 2021.

(Alta Frequenza)

(Corse Net Infos)

(RcfM)

(Stampa Paese)

(Journal de la Corse)

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Le mardi 27 avril 2024, Stéphane Ori était interpellé à Bastia par la SDAT. La porte d’entrée de son appartement était fracturée à l’explosif et son logement saccagé. Une perquisition illégale, sans sa présence, a eu aussi lieu dans la maison familiale de son village. Toujours dans l’illégalité et pour la première fois une prise de force de son ADN a été réalisée sur Stéphane par des molosses de la SDAT au commissariat de Bastia. Sur ce dernier point, Maître Jean François Santacroce son conseil, a pu démontrer par un recours devant la chambre de l’instruction du tribunal de Paris le caractère illégal de ce prélèvement. Le tribunal a ordonné en novembre 2024 la destruction du prélèvement ADN et son retrait du fichier, désavouant ainsi la SDAT et ses pratiques dignes d’une dictature. La date de l’interpellation de Stéphane Ori coïncidait avec la fin des discussions de Beauvau, entre le Gouvernement français et les élus corses. Cette action policière mettait en évidence un choix précis et réfléchi, commandé par un appareil judiciaire d’exception aux ordres. En effet, l’État français démontrait son incapacité à s’engager dans une véritable perspective de solution politique en Corse.

Stéphane Ori est, aujourd’hui, incarcéré à la prison de La Santé à Paris à 900 km de chez lui et de sa famille au mépris des lois françaises sur le rapprochement. Il est victime de brimades, de l’administration : courriers disparus, refus d’activités, refus de parloir avec sa fille. Il s’est vu refuser 4 demandes de remise en liberté, malgré des garanties de logement et d’emploi en cas d’assignation à résidence à Paris ou Aix en Provence. Le dossier de Stéphane Ori, sur les faits reprochés, et pour lequel la commission rogatoire a été faite, est vide. Il est actuellement incarcéré sur la seule découverte d’une arme. Cette situation permet de légitimer, une fois de plus, une mise en examen sous le prétexte fourre-tout habituel « d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». Manifestement, l’Etat français a fait le choix, clairement assumé, de poursuivre sa politique répressive. La réponse pénale a pris le pas sur la recherche d’une solution politique à la question nationale corse. Nous le disons clairement, la répression ne sera jamais une réponse politique à la question nationale corse. Aiutu Paisanu demande la libération de Stéphane Ori et salue l’ensemble de sa famille auprès de laquelle nous nous tenons.

LIBERTÀ PER STEFANU ORI!
BASTA À A RIPRESSIONE!

Aiutu Paisanu

 

 

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